Le Silence des Damnés




Titre : Le Silence des Damnés

Genre : Homoromance

Sous-genre : Guerre, roman historique, érotique

Résumé Au crépuscule de sa vie, Johannes Heigel décide de mettre de l'ordre dans ses affaires. Son passé semble bien loin, et pourtant le fil de ses souvenirs va le ramener à Saint-Jean, dans la France occupée de 1941. Commence alors le récit de sa jeunesse nazie et son existence de soldat allemand, partagé entre exaltation et désillusions, durant l'une des périodes les plus sombres de l'Histoire. Il revient notamment sur sa relation sulfureuse avec Maximilian Ritter, plus taboue et condamnable à toute autre, à une époque où devoir et secret ne font pas bon ménage. Johannes aura-t-il le temps de faire la paix avec lui-même, avant d'entamer son dernier voyage ?

Statut de l'écriture : Fini

Date de publication : 27 avril 2018

Lieu d'achat : ICI !

Versions : Ebook et papier

Maison d'édition : Men Over the Rainbow (MOR) - contrat professionnel

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EXTRAITS


N°1 : "Durant son accès de fureur, il asséna ensuite plusieurs coups de poing dans le mobilier et finit par se laisser tomber à genoux, entouré par les nombreux éclats tranchants répandus sur le sol. Ses mains tremblaient, et il avait le souffle court, comme si une force invisible oppressait soudain sa cage thoracique. Puis, ce furent les larmes traîtresses qui roulèrent le long de ses joues pâles et se perdirent dans son cou. Cette nuit avait un goût amer de dévastation..."

N°2 : " Il avait toujours eu l'intime conviction que l'amour entre hommes n'existait pas. Il ne pouvait y avoir que de l'attirance sexuelle. Rien d'autre. Du moins, s'en était-il persuadé. Cependant, il était forcé d'admettre que ce soir, pour la première fois de sa vie, il avait éprouvé ce qui s'apparentait effectivement à de la jalousie.
Maximilian poussa un long soupir contre la nuque de Johannes, ce qui fit frissonner ce dernier, puis il déclara à demi-voix :
Franchement, je ne sais pas ce qui me retient de t'étrangler ou de te baiser, sur-le-champ."

N°3 : "Très vite, la douleur se dissipa pour laisser place au plaisir. Il n'était plus question de la guerre, de l'ordre établi, ni de rien d'autre. Leurs deux corps s'unissaient passionnément l'un à l'autre, qu'importe s'ils étaient des hommes et que cela relevait de l'interdit."

N°4 : "Encore quelques coups de reins, des soupirs, des plaintes étouffées, et les mains de Maximilian saisirent ardemment les hanches de Johannes pour atteindre l'ultime jouissance. Ils l'atteignirent presque en même temps puis restèrent immobiles et silencieux un long moment, dans la pénombre de la chambre. Il leur fallait reprendre leurs esprits, revenir à la réalité."

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